Une fête romaine dont le nom veut littéralement dire « fête du solstice », mais sa date l’en éloigne, et ce sont surtout des chrétiens qui nous en parlent…
Si une partie du cycle de la Post-Vulgatenous est parvenue en ancien français sous la forme de la Suite du Roman de Merlin (RQRF 27), sa Queste del Saint Graal et sa Mort Artu ne nous sont connues dans cette langue que par quelques fragments présents dans le Tristan en Prose (RQRF 24). Mais la conclusion du cycle nous est tout de même parvenue dans une intégralité relative par l’entremise d’autres langues romanes, à travers la Demanda do Sancto Graal portugaise et la Demanda del Sancto Grial castillane.
Dans cette conclusion plus ou moins résumée, la Queste, si elle reprend les grandes lignes de la version du Lancelot-Graal (RQRF 16), s’en distingue néanmoins par un ton beaucoup moins religieux, s’alignant sur le récit commencé par la Suite du Merlin, consacrant plus de place aux aventures de chevaliers tels que Palamède, Méraugis, ou Bliobéris, et peignant surtout un portrait beaucoup plus sanguinaire de Gauvain, qui y tue de nombreux chevaliers de la Table Ronde.
La Mort Artu, quand à elle, est plus proche de celle du Lancelot-Graal (RQRF 17), mais est réduite à l’extrême, expédiant les conflits avec Lancelot, l’Empereur de Rome et Mordred en quelques pages. Le pinacle est atteint avec la Demanda castillane, qui ne prend même pas la peine de dépeindre directement la mort de Mordred, qui n’y est d’ailleurs même pas le fait d’Arthur lui même! C’est après la mort du roi que l’originalité du cycle réapparait, avec une conclusion qui voit le Roi Marc ravager une dernière fois le royaume de Logres et détruire la Table Ronde, tandis que les derniers chevaliers d’Arthur deviennent ermites.
Si la Post-Vulgate a laissé très peu de traces en français, son influence n’a eu de cesse de s’étendre, puisqu’au delà de ses versions ibériques, c’est elle qui a servi de source principale à l’œuvre qui allait devenir la version « canonique » de la légende Arthurienne: Le Morte Darthur de Thomas Mallory.
Tout indique qu’entre 1235 et 1240 le Lancelot-Graal (RQRF 15 à 18)a subi un remaniement où l’on a tenté d’en harmoniser le ton et le sujet, qui a résulté en un nouveau cycle arthurien que nous connaissons de nos jours sous le nom de Post-Vulgate, attribué à un pseudo-Robert de Boron. Pour lui servir de pièce centrale fut composée une nouvelle suite du Merlin en prose, généralement appelée la Suite du Roman de Merlin, suite romanesque ou suite-Huth (d’après le nom du possesseur de l’un de ses manuscrits) pour la distinguer de la Suite-Vulgate du Merlin (RQRF 18) – préexistante, mais identifiée plus tard.
De l’aveu même du narrateur, ce récit du début du règne d’Arthur cherche en fait à remplacer le Lancelot propre (RQRF 15), qui était trop long, et recentre donc le cycle sur Arthur, dont les exploits héroïques que relataient la Suite-Vulgate sont remplacés par un récit bien plus sombre et sceptique vis-à-vis de la chevalerie. La haine de Morgane n’y concerne plus seulement les amants Lancelot ou Tristan mais vise bien son frère le roi, qu’elle veut détrôner et tuer. L’inceste d’Arthur avec une autre de ses sœurs, engendrant ainsi Mordred, futur destructeur du royaume, souligne la fatalité, les rouages inévitables du destin. On ne prend même plus le temps de douter ou de s’émerveiller des prophéties qui parsèment le monde, et Merlin lui-même ne recule pas devant sa fin sordide…
La Post-Vulgate ne nous est pas parvenue sous une forme complète continue ou entièrement cohérente. L’Estoire del Saint Graal (RQRF 18) et le Merlin en Prose (RQRF 10), repris avec quelques altérations du Lancelot-Graal, forment avec la Suite du Roman de Merlin les deux premières parties de ce que le pseudo-Robert, revendique comme une trilogie. De son dernier volet, il nous est resté des versions particulières de la Quête du Graal et de la fin du royaume arthurien dans des versions portugaise et castillane, ainsi que quelques fragments du Tristan en Prose, comme nous le verrons dans le prochain épisode. Peu après la première publication du manuscrit Huth de la Suite, on y avait vu des correspondances avec ces versions ibériques, mais c’est bien à Fanni Bogdanow qu’il est revenu d’avoir plus récemment articulé une reconstitution de ce cycle, qu’elle baptise aussi le Roman du Graal. Là où les parties disparates du Lancelot-Graal ne parvenaient jamais à s’accorder sur leur tonalité, ici, tout a été mis au diapason crépusculaire de la Mort Artu…
Benjamin Britten (1913-1976) Suite from King Arthur (Arr. Hindmarsh): I. Overture (Générique) Richard Hickox & BBC Philarmonic Orchestra
The Jetzsons Hard Times The Complete Jetzons
Felix Mendelssohn (1809-1847) Symphonie n°3 en la mineur « Écossaise », op. 56 : II. Vivace non troppo Jaime Laredo & Scottish Chamber Orchestra
Jason Webley (1974-) Pyramid Margaret
Carl Philip Emmanuel Bach (1714-1788) Concerto pour violoncelle et orchestre en la majeur, Wq 172: III. Allegro assai Roel Dieltiens & Orchestra of the Eighteenth Century
Dans cet épisode spécial de Rex Quondam Rexque Futurus, Lays et Antoine – avec l’aide bienvenue de Yann – accueillent Dame Leslie et Sir Blackwood, qui animent le podcast anglophone Arthurian Mythia, consacré aux incarnations de la Matière de Bretagne dans la culture populaire moderne et contemporaine. En anglais, donc, ils discutent notamment du rôle de la France dans les récits arthuriens, de quelques unes de leurs adaptations les plus récentes, ainsi que de leurs chevaliers de la Table Ronde favoris…
In this special episode of Rex Quondam Rexque Futurus, Lays and Antoine – with Yann’s help – host Dame Leslie and Sir Blackwood, from the English-speaking podcast Arthurian Mythia, a show focusing on the more modern side of the Matter of Britain. In English, they chat about, among other things, the role of France in the arthurian mythos, some of its most recent adaptions, and their favourite knights of the Round Table…
Les manuscrits de Méraugis de Portlesguez nous disent qu’il est l’œuvre d’un certain Raoul de Houdenc, qui est probablement aussi le Raoul qui signe LaVengeance Raguidel.
Méraugis de Portlesguez convoite l’amour de Lidoine pour ses vertus, et non pour sa beauté, contrairement à Gorvain de Cadruz qui veut l’affronter pour cela. Lidoine est sous le charme de Méraugis mais le début de leur relation est repoussé à un an plus tard, durant lequel Lidoine veut voir Méraugis faire ses preuves au cours d’aventures. Et justement, on réalise que, Gauvain n’est toujours par revenu de la quête de « l’Épée aux Estranges Ranges » annoncée dans le Conte du Graal (RQRF 7). On ne le sait pas mais Gauvain est en fait prisonnier d’une île où il doit combattre et tuer – ou être tué – par tous les chevaliers de passage. Méraugis part pour « l’esplumoir Merlin » où il espère retrouver sa trace, mais son aventure et celle de Lidoine croisera aussi à nouveau la route de Gorvain…
Dans La Vengeance Raguidel, le cadavre du chevalier Raguidel arrive de nuit à la cour d’Arthur par un bateau se mouvant tout seul, comme dans la Première Continuation (RQRF 8). Une lettre indique qu’il ne pourra être vengé que par celui qui parvient à enlever le tronçon de lance fiché dans sa poitrine – et qui se révèle être Gauvain – aidé de celui qui arrive à lui enlever ses cinq anneaux – c’est-à-dire Yder, mais qui disparaît avant que Gauvain le sache. Oubliant la lance, Gauvain se bat d’abord contre un Chevalier Noir, avec qui il se réconcilie. Il est ensuite reçu incognito par une dame dont il a déçu l’amour jadis, et qui veut désormais le tuer avec une sorte de guillotine, comme dans le Perlesvaus (RQRF 11). Pour l’attirer dans son piège avant qu’il n’arrive par hasard, elle avait enlevé et torturé son frère Gaheriet. Après cela, Gauvain s’amourache de la belle Ydain, qui le déçoit par son infidélité, avec des scènes et une morale misogyne qui rappellent Le Chevalier à l’épée (RQRF 19). Gauvain retrouve enfin le bateau merveilleux, qui l’amène en Écosse. Là, il croise de nouveau Yder, avec lequel il espère pouvoir venger Raguidel, en vainquant le terrible Guingasouin, ses armes enchantées et son ours apprivoisé…
En plus de placer Gauvain dans un rôle de premier plan, comme La Mule sans frein ou Le Chevalier à l’épée (RQRF 19), ces deux romans du début du XIIIe siècle se rejoignent dans une référence appuyée à Chrétien de Troyes et ses continuateurs, un sérieux goût pour l’ironie et l’humour et une recombinaison inventive de motifs connus de la littérature arthurienne.
Illustration de l’épisode: composée à partir de fac-similés des miniatures de l’esplumoir Merlin et de la Carole enchantée dans le manuscrit de Vienne de Méraugis de Portlesguez, reproduits dans l’édition de Michelant.
Musique
Benjamin Britten (1913-1976) Suite from King Arthur (Arr. Hindmarsh): I. Overture (Générique) Richard Hickox & BBC Philarmonic Orchestra
Antonio Salieri (1750-1825) Prima la musica e poi le parole: Sinfonia Nikolaus Harnoncourt & Concentus Musicus Wien
Joe Dassin (1938-1980) Siffler sur la colline Joe Dassin (Les Champs-Élysées)
The Dead South In Hell I’ll Be In Good Company Good Company
A la suite de Marie de France (RQRF 14), d’autre poètes se sont attaqué au genre du lai breton. Ces courts textes en vers, racontant des aventures souvent merveilleuses qui auraient fait l’objet de lais lyriques composés par les anciens Bretons, entretiennent souvent une relation vague au reste de la matière de Bretagne.
Ainsi, les lais anonymes de Guingamor, Graalent et Mélion reprennent des noms ou motifs déjà présents chez Marie de France, dans des lais tels que Guigemar, Lanval ou Bisclavret, en ôtant ou ajoutant à loisir des personnages comme Arthur, Guenièvre et Lancelot. Le Lai du Cor attribué à un certain Robert Biket, ainsi que le Lai du Court Mantel anonyme, témoignent eux d’un motif récurrent des légendes arthuriennes: l’arrivée à la cour d’un objet fantastique qui peut révéler l’infidélité des dames présentes, un sujet que l’on peut imaginer épineux dans un univers ou les triangles amoureux entre roi, reine et chevalier sont monnaie courante.
L’importance de l’amour courtois est d’ailleurs le sujet du Lai du Trot, qui en fait d’aventure relate une brève allégorie qui semble tout droit sortie du Perlesvaus (RQRF 11). Quand au Lai de Tyolet, il combine l’histoire de l’arrivée à la cour d’Arthur du fils d’une veuve dame très semblable à Perceval (RQRF 7) avec une chasse au cerf blanc proche de celle de la deuxième continuation du Conte du Graal (RQRF 8)…
Illustration de l’épisode: page du seigneur Walther von Buchheim dans le Codex Manesse, compilé et illustré à Zurich dans la première moitié du XIIIème siècle. (UB Heidelberg, Cod. Pal. germ. 848, fol. 271r).
Musique
Benjamin Britten (1913-1976) Suite from King Arthur (Arr. Hindmarsh): I. Overture (Générique) Richard Hickox & BBC Philarmonic Orchestra
La légende de Tristan et Iseult (abordée dans RQRF 13) était déjà connectée au reste de l’univers arthurien, mais de façon assez superficielle. Dans les années 1230, quelques fans de Tristan en ont eu marre qu’il fasse bande à part et composèrent le long cycle de Tristan en Proseoù il rejoint vraiment la Table Ronde. On pourrait presque parler de Tristan-Graal, car Tristan participe aussi à la Quête du Graal, suivant la Queste du Lancelot-Graal (RQRF 16), et s’illustre le reste du temps dans des tournois, duels et course-poursuites entre chevaliers qui auraient parfaitement leur place dans le Lancelot Propre (RQRF 15).
Très populaire, le Tristan en prose a été consigné dans plus de 80 manuscrits qui présentent un tel nombre de variantes et de divergences que l’œuvre donne parfois l’impression d’un Livre Dont Vous Êtes Le Héros. Au point qu’il fallut 34 ans pour que Renée Curtis (1963-1985) puis une équipe dirigée par Philippe Ménard (1987-1997) démêlent cette pelote d’intrigues et que soit complétée l’édition en 12 volumes de sa version la plus courante.
La légende des amoureux maudits n’est pas seulement prolongée, puisqu’on note aussi quelques innovations. Parmi celles-ci, un long prologue sur les ancêtres de Tristan ou le fait que d’autres chevaliers deviennent amoureux d’Iseult – comme le beau-frère de Tristan, Kahédin, qui mourra de son amour insatisfait, ou Palamèdes, le preux Sarrasin et rival de Tristan. Ils passent beaucoup de temps à se lamenter auprès de fontaines dans la forêt, donnant lieu à plusieurs des poèmes chantés qui parsèment la prose. On perd aussi toute sympathie pour le roi Marc, devenu ici un félon meurtrier, dont les crimes sont rarement punis, et dont les victoires participent à une vision cynique et désabusée du monde de la chevalerie.
Quelque peu sous-estimé par la critique moderne – quand elle n’a pas simplement été découragée par la complexité de la tradition manuscrite – ce roman a pourtant eu une grande influence. Il partage des épisodes avec la Post-Vulgate, un remaniement du Lancelot-Graal, même si le lien entre les deux reste discuté aujourd’hui. Il sera aussi beaucoup repris en italien (Tavola Ritonda, Tristano Riccardiano, Tristano Panciatichiano…) avant de former la base des chapitres sur Tristan de la très influente Morte Darthur (~1469) de Thomas Malory, et d’être régulièrement réimprimé aux XVe et XVIe siècles. Alors qu’une nouvelle traduction est en cours de publication, c’est l’occasion de le redécouvrir dans le – prévisiblement – plus long épisode de Rex Quondam Rexque Futurus…
[Mise à jour : deux tomes sur cinq de la traduction en français moderne du Tristan en prose ont pour l’heure (2020) été publiés par les éditions Anacharsis]
Benjamin Britten (1913-1976) Suite from King Arthur (Arr. Hindmarsh): I. Overture (Générique) Richard Hickox & BBC Philarmonic Orchestra
Stan Rogers (1949 -1983) Oh, No, Not I Turnaround
Thibaut IV de Champagne et Ier de Navarre (1201-1253) Seignor, sachiez, qui or ne s’an ira Guy Robert & l’Ensemble Perceval
Stan Rogers (1949 -1983) Northwest Passage Northwest Passage
Hector Berlioz (1803 -1869) Neuf mélodies, « Irlande », op. 2: IV. La Belle Voyageuse Véronique Gens, Louis Langrée & l’Orchestre de l’Opéra National de Lyon
Le nouveau film Hellboy ! Le musical coréen (d’origine saint-galloise) Xcalibur ! Une nouvelle traduction du Tristan en Prose ! L’éternellement attendu Cursed de Frank Miller ! Dans cet épisode spécial on discute de toute cette actualité plus ou moins arthurienne, avec comme plat de résistance Les Chevaliers de la Table Ronde (1866-1872) une opérette du compositeur Hervé, récemment mise en scène à l’Opéra de Lausanne.
Sommaire
0:00:00 Générique
0:01:08 Introduction et sommaire
0:04:00 Hellboy (2019)
0:21:20 Tome 1 du Tristan en Prose (éditions Anacharsis)
0:34:20 Cursed de Frank Miller et Tom Wheeler (à venir)
Dans le premier tiers du XIIIème siècle, Le Bel Inconnu, attribué par son manuscrit à un certain Renaud de Beaujeu, reprend, comme le Roman de Jaufré (RQRF 21), la tradition du roman arthurien en vers initiée par Chrétien de Troyes. Contrairement aux continuateurs de Chrétien, ou aux auteurs des grands cycles en vers ou en prose, Renaud de Beaujeu ne cherche pas à intégrer son récit dans une fresque plus vaste, mais préfère explorer le genre et ses figures imposées: les romans de Chrétien fournissent ainsi une première base aux aventures du titulaire Bel Inconnu, dont l’anonymat, calqué sur celui de Perceval, dissimule en fait Guinglain, fils caché de Gauvain et d’une fée. Mais Renaud de Beaujeu n’assemble pas simplement un patchwork des tropes de son illustre prédécesseur: il les retourne et les transforme, bâtissant une œuvre unique, étrange et intrigante, tout à fait différente de celles de ses contemporains.
Ignorant tout de son identité, son héros titulaire commence sa quête à la cour du roi Arthur, qu’il quitte bien vite pour aller sauver la Blonde Esmérée, fille du roi du Pays de Galles, retenue prisonnière dans sa cité ruinée par un enchanteur maléfique. En chemin, il devra affronter bien des défis pour prouver sa valeur, avant de pouvoir apprendre qui il est vraiment et sauver celle à qui il semble promis. Le plus grand obstacle sur son chemin, toutefois, ne sera pas une épreuve de force, mais plutôt l’amour d’une autre: la Pucelle aux Blanches Mains, reine de l’Île d’Or et magicienne aux pouvoirs prodigieux…
Benjamin Britten (1913-1976) Suite from King Arthur (Arr. Hindmarsh): I. Overture (Générique) Richard Hickox & BBC Philarmonic Orchestra
Claude Le Jeune (1528-1600) Le Printemps: I. Revecy venir du Printans Denis Raisin-Dadre & Ensemble Doulce Mémoire
Vampire Weekend Bambina Father of the Bride
Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791) Sérénade n° 9 en ré majeur K.320 « Posthorn »: III. Presto Jaap Schröder, Christopher Hogwood & Academy of Ancient Music
Un examen de la vie et de l’œuvre controversées de l’historien des religions Mircea Eliade (1907-1986), premier d’un format qui se penche sur les penseurs qui ont analysé la religion.
📚 ERRATUM
0:15:30 les dates de naissance et de mort de Dumézil sont en fait 1898-1986 et non 1886-1951, désolé pour cette erreur de montage, elles ont été échangées avec quelqu'un d'autre ! Merci à Fiamoa pour avoir relevé l'erreur.
0:24:37 L'autobiographie d'Evola s'intitule "Il Cammino Del Cinabro" et non "Il Camino di Cinabro".
0:32:16 Mauvaise orthographe de Raffaele (avec 2 f!) Pettazzoni
📚📚📚 SOMMAIRE DE LA VIDÉO 📚📚📚
0:00:00 Introduction
0:02:12 Générique
🔁 BIOGRAPHIE DE MIRCEA ELIADE (1907-1986)
0:02:47 Jeunesse et études (1907-1934)
0:05:30 Débuts politiques (~1934-1936)
0:09:10 La garde de Fer (1936-1945)
0:15:08 Après la guerre (1945-1956)
0:19:02 Chicago et “l’école de Chicago” (1956-1969)
0:20:28 L’impossible aveu et l’impossible synthèse (1969-1986)
0:25:52 Apologie : le cas Culianu
0:30:44 Derniers travaux
🔁 LES THÉORIES D'ELIADE
0:32:10 Le Sacré et le Profane
0:33:25 Le Mythe et le Rite
0:40:47 Monde désacralisé et rôle de l’historien des religions
0:44:47 "Phénoménologie" des religions
🔁 CRITIQUES
0:48:00 Critiques méthodologiques
0:51:10 Biais personnels et politiques
0:55:31 Le Continuum Borato-Eliadien
0:56:56 Naissance de l'histoire, judaïsme et antisémitisme
1:00:39 Compatibilité et incompatibilité avec le fascisme
1:04:31 Critiques particulières d'Eliade
1:05:42 Un exemple : Perceval passé à la moulinette d’Eliade
🔁 CONCLUSION
1:11:17 Héritage d’Eliade
1:14:00 Mitch Ayadi.
1:17:22 Que garder ?
1:20:00 Pour aller plus loin
1:23:05 Remerciements, vote pour la prochaine vidéo.