Une étude de 2016 prétend pouvoir, grâce à des méthodes inspirées de la biologie, évaluer l’ancienneté des contes populaires, et un type de conte en particulier, Le Forgeron et le Diable (ATU 330) remonterait aux proto-Indo-Européens. Mais est-ce si simple ?
Une conférence donnée le 4 décembre 2019 à l’université de Lausanne.
ERRATUM à 31:30 : comme pointé par Yves22, le Scots n’est pas, contrairement à ce que dit Lays, le gaélique écossais, mais une langue germanique parlée en Écosse ayant gardé certains traits archaïques. Les auteurs font probablement la confusion eux-mêmes puisqu’ils le classent dans les langues celtiques.
🔨 L’étude discutée : Sara Graça da Silva et Jamshid J. Tehrani, « Comparative phylogenetic analyses uncover the ancient roots of Indo-European folktales » 3R. Soc. open sci. (2016)
🔨 La chaîne de Dynamythes, qui présente de la mythologie comparée suivant Dumézil et Bernard Sergent.
🔨 Sources et références dans le texte de la présentation.
🔨 Diapositives.